Le lumineux “voyage immobile” de Matthieu Ricard
Posté par Aurélie Brunet
Saviez-vous que le moine bouddhiste français Matthieu Ricard est également reconnu pour ses talents de photographe ? C’est lors de ses retraites annuelles dans l’ermitage de Pema Osel Ling, sur les hauteurs de Katmandou, qu’il ne cesse de s’émerveiller de la nature, la photographiant sans relâche. Malgré toutes ces années de contemplation, Matthieu Ricard reste émerveillé par la beauté pure de ces contrées : en témoigne ce nouveau livre foisonnant de beauté.
Moine, écrivain & photographe. Matthieu Ricard a plusieurs cordes à son arc
Avec calme et patiente, il traque derrière son appareil photo des moments magiques de connexion intense avec la nature. Depuis plus de cinquante ans, Matthieu Ricard réside dans les contreforts de l’Himalaya, toujours calmes et tranquilles. “L’idéal consiste à vivre sur les lieux où l’on photographie, de sorte que le temps joue en notre faveur : qu’une scène exceptionnelle s’offre à notre regard et nous sommes présents”, raconte-t-il. Dans un endroit aussi incroyable, l’auteur entre en pleine conscience de la félicitée apportée par la pratique régulière et profonde de la méditation. Ce dernier explique aussi qu’il faut savoir “chanter la lumière” pour retrouver le plaisir de contempler quelque chose de beau.
Un beau-livre précieux qui nous embarque dans les paysages d’une retraite bouddhiste
Avec son nouvel ouvrage “Un voyage immobile” – L’Himalaya vu d’un ermitage”, Matthieu Ricard nous offre à travers la centaine de ses photographies une aventure calme et sereine, au plus profond de nos émotions. Mieux : il nous guide sur le chemin ardu de la solitude pesante à une solitude libératrice, faisant office de “médecine” apportant le bien-être, indispensable en cette pandémie mondiale de COVID-19. Pour nous convaincre, l’auteur énumère les avantages de la solitude : créativité, autoréflexion, autorégulation, construction de l’identité, concentration, réflexion et apprentissage… En ouvrant ce livre, on croirait presque faire face à des aquarelles. On observe, ici où là, des silhouettes de moines bouddhiste. Les oiseaux tournoient dans le ciel sombre, tandis que selon le moment de la journée les couleurs ne sont jamais les mêmes. On apprécie aussi les phrases mises en perspective face aux superbes photographies. L’ouvrage “Un voyage immobile” – L’Himalaya vu d’un ermitage” est un beau livre à mettre sous le sapin !
Visuel : couverture du livre*
Cet article a d’abord été diffusé sur le média toutelaculture.com.